Les températures sont restées globalement froides ces dernières semaines en Europe de l’Ouest. Cela a entraîné une consommation importante et une diminution des stocks de gaz, créant un stress sur les marchés de l’énergie. Depuis quelques jours, les prévisions économiques asiatiques en berne et la hausse des températures à venir entraînent une diminution des prix. À l’heure d’écrire cette analyse, l’effet des annonces de Donald Trump dans son discours d’investiture n’est pas encore intégré.
En ce début d’année, on notera qu’en 2024, grâce à une bonne disponibilité du parc nucléaire et des conditions météorologiques favorables à la production ENR, la France a établi un record d’exportation nette d’électricité de 89 TWh. Le mix énergétique faiblement carboné a représenté une valeur ajoutée significative pour le climat.
Le graphique présente un bilan des évolutions des prix à terme (N+1, N+2, N+3) constatées en 2023 et 2024.
- Amélioration de la disponibilité nucléaire :
- Après une année 2022 catastrophique, les niveaux de disponibilité nucléaire reviennent à des niveaux corrects, proches des minima pré-crise.
- Baisse des marchés du CO₂ et du gaz :
- Impact direct sur les prix de l’électricité, amplifié par un hiver relativement chaud.
- Conflit Israël-Palestinien :
- Hausse des tensions géopolitiques.
- Spread court-long terme :
- Les prix s’écartent entre le court et le long terme.
- 2025 suit le gaz :
- L’année 2025 montre une hausse liée aux prix du gaz, tandis que les années suivantes restent stables.