Les températures sont restées globalement froides ces dernières semaines en Europe de l’Ouest. Cela a entraîné une consommation importante et une diminution des stocks de gaz, créant un stress sur les marchés de l’énergie. Depuis quelques jours, les prévisions économiques asiatiques en berne et la hausse des températures à venir entraînent une diminution des prix. À l’heure d’écrire cette analyse, l’effet des annonces de Donald Trump dans son discours d’investiture n’est pas encore intégré.
En ce début d’année, on notera qu’en 2024, grâce à une bonne disponibilité du
Depuis le début de l’année, sur le marché du gaz, la consommation relativement importante a maintenu des prix orientés à la hausse avant qu’ils ne baissent suite aux positions du président Trump, qui semblent viser à normaliser les relations avec la Russie.
Sur le marché de l’électricité, la tendance baissière continue sur le marché des années à venir. Les années 2026 et 2027 sont respectivement parties de 72 €/MWh et 69 €/MWh en tout début d’année pour arriver récemment à 64 €/MWh et 60 €/MWh, qui semblent à date constituer un plancher.
Il est intéressant de constater que le prix moyen de l’électricité sur le marché de court terme (spot) depuis le début de l’année est de 107,5 €/MWh. Ce prix moyen cache une volatilité relativement importante, que ce soit d’une journée à l’autre avec un prix moyen journalier oscillant entre 196 €/MWh le 24 janvier et 23 €/MWh le 1er janvier, ou encore au sein d’une même journée, avec par exemple un écart de plus de 146 €/MWh entre 14h et 19h la journée du 8 mars.
📌 À retenir
Le marché de l’électricité anticipe des prix modérés pour les années à venir, mais la volatilité reste présente.
Le seuil des 60 €/MWh semble jouer un rôle de support psychologique, difficile à casser à la baisse durablement.
L’évolution parallèle de CAL26 et CAL27 montre une absence de signaux forts d’inversion de tendance à long terme, mais plutôt une vision prudente et stable du marché.