Il y a deux semaines, un rappel brutal de la crise énergétique de 2021-2022 est survenu :
EDF a annoncé la détection possible de fissures sur des tuyaux de la centrale de Civaux, liée aux phénomènes de corrosion.
Impact immédiat sur les marchés :
- Prix pour l’année 2026 : bond de 62 à 68 €/MWh en une séance
- Court terme : aucun effet – la centrale est déjà en maintenance
- Volatilité : forte hausse après plusieurs mois de calme relatif
Pourquoi ça réagit autant ?
Même si la centrale n’est pas à l’arrêt, les marchés réagissent au risque, relativement comme en 2022.
Le programme de maintenance du parc nucléaire est toujours en cours.
Ce type d’annonce ravive les craintes sur la disponibilité du nucléaire français.
En toile de fond :
Bien que l’électricité soit de plus en plus découplée du gaz,
les tensions géopolitiques mondiales continuent d’alimenter l’incertitude sur l’approvisionnement en énergies fossiles.
Cela pèse sur les perspectives de moyen terme, et tend le climat énergétique global.
